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À propos

Abritée par l’Institut de France, la Fondation Michel Serres a pour but de favoriser les recherches et les publications de et sur l’œuvre de Michel Serres.

« Puisqu’elle concerne à la fois son travail et la fin de sa vie, une fondation de cet ordre bouleverse forcément celui qui s’en trouve l’objet. Il lui faut cependant résister avec courage à cette émotion pour regarder en face, j’allais dire pour bénir les buts de ce projet.

Puisqu’il se propose de construire une totalité, une sorte de monde, un travail de philosophe n’est jamais achevé. Même si j’ai tenté toute ma vie de faire feu de tout bois, des sciences aux religions et des arts à la morale, je quitterai ce chantier sans avoir parachevé le bâti de cette maison. Je rêve que des successeurs de talent prennent ma relève pour magnifier ce que je n’aurai pas terminé.

Cette Fondation tente de réaliser ce rêve. En essayant de maîtriser l’émotion de son commencement, je suis infiniment reconnaissant à celles et ceux qui voudront bien relever le fardeau. »

Michel Serres

Gouvernance

Abritée par l’Institut de France, la Fondation Michel Serres a été créée le 1er avril 2019.

Son conseil d’administration se compose de deux collèges :

Le collège de l’Institut

 Xavier Darcos,
Chancelier de l’Institut de France

Pierre Léna,
Membre de l’Académie des sciences

Pierre Rosenberg,
de l’Académie française

Le collège du fondateur

Sophie Bancquart,
Fondatrice

Hélène Weis
Fille de Michel Serres

Jean-François Serres
Fils de Michel Serres

 

Son Comité d’orientation réunit quinze membres actifs :

Michel Authier,
Mathématicien

Anne Baudart
Philosophe, vice-présidente de la Société française de philosophie

Bernadette Bensaude-Vincent
Philosophe et historienne des sciences, professeure émérite Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Audrey Calefas-Strébelle
Professeure de littérature et directrice du centre de Stanford à Paris, assistante de Michel Serres à Stanford pendant 10 ans

Benoît Chantre
Éditeur et écrivain, directeur de l’Association Recherche Mimétique (ARM)

Gilles Cohen-Tannoudji
Physicien, conseiller scientifique auprès du directeur de la recherche fondamentale chez CEA Saclay

Gilles Dowek
Informaticien logicien et philosophe, chercheur à l’INRIA

Christiane Frémont
Christiane Frémont, Philosophe, directrice du Corpus des Œuvres de Philosophie en langue française auprès de Michel Serres

Jean-Louis Gassée
Intellectuel et homme d’affaires

Dominique Meyer
Biologiste, membre de l’Académie des sciences

Didier Miraton
Industriel, professeur au Collège des ingénieurs, créateur du « Club du vivant »

Florence Naugrette
Membre de l’Institut Universitaire de France et Professeur de Littérature française à Sorbonne Université

Patrick Rödel
Professeur émérite de philosophie, écrivain

Roland Schaer
Philosophe, ancien directeur du département Sciences et société à la Cité des sciences

Francis Wahl
Homme d’affaires, membre du Conseil du Prix Dan David

Frédéric Worms
Philosophe, directeur Lettres à l’ENS

 

L'Édito

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.


Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous.

C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée.

Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »

Toutes les conditions sont reunies pour poursuivre et reussir ce projet magnifique, grace a la volonte partagee et a la salutaire concorde de nos six entites (Academies et Institut).

À ma place, désormais, j’y concourrai de toute mon énergie, habité par la conviction que la culture et le savoir font prospérer l’unité, la force et la grandeur d’une nation.

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous. C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée. Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »

Xavier Darcos, chancelier de
l’Institut de France 

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